Vaccin oral ciblant Campylobacter jejuni et Clostridium perfringens pour combattre la maladie d’origine alimentaire et l’entérite nécrotique

Chercheur(euse) principal(e) : Christine Szymanski

Année de réalisation : 2022 à 2023

Objectif général : Créer une version modifiée de la bactérie Clostridium perfringens qui présente des sucres de surface spécifiques à Campylobacter jejuni. L’objectif est de déclencher une protection immunitaire chez les poulets contre ces deux bactéries nocives.

Résultats :

  • Introduction réussie de gènes spécifiques de biosynthèse des sucres de surface de jejuni dans une souche de C. perfringens.
  • Confirmation que ces gènes étaient actifs et lus par les bactéries modifiées.
  • La souche de perfringens modifiée n’a pas produit de niveaux détectables de sucres de C. jejuni souhaités, probablement en raison d’incompatibilités dans la façon dont les sucres sont présentés à la surface de C. jejuni et C. perfingens.
  • Les étapes suivantes consisteront à identifier et à introduire des gènes provenant de bactéries plus proches de perfringens, qui pourraient contribuer à la fixation correcte des sucres de C. jejuni, afin que le système immunitaire puisse les reconnaître.

Application :

  • Secteur de la volaille :
    • Développement potentiel d’un vaccin oral qui protège les poulets contre C. jejuni et C. perfringens (une cause d’entérite nécrotique), réduisant ainsi la dépendance aux antibiotiques dans l’élevage et les maladies d’origine alimentaire causées par ces deux agents pathogènes chez l’humain.
    • Potentiel de réduction significative des pertes économiques liées à l’entérite nécrotique chez les volailles (estimées entre 2 et 6 milliards de dollars par an).
  • Santé publique :
    • Réduction des infections à C. jejuni et C. perfringens chez les humains.
  • Gestion des antibiotiques :
    • Soutient les efforts mondiaux visant à réduire l’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage en proposant des stratégies de rechange en prévention des maladies.

Financement :

Cette recherche a été financée par les Producteurs de poulet du Canada et VaxAlta Inc.