Questions et Réponses

Les PPC travaillent avec tous leurs partenaires de l’industrie et du gouvernement pour prévenir les maladies, la contamination croisée ou toute atteinte qui compromettrait l’approvisionnement en aliments canadien. Beaucoup de développements sont survenus dernièrement – dans cette section, nous essaierons de répondre aux questions que vous pourriez avoir.
Comment les agents antimicrobiens sont-ils classés et pourquoi cela est-il important?

Les antibiotiques sont classés par Santé Canada en fonction de leur importance pour la médecine humaine, variant de la catégorie I à la catégorie IV. Les antibiotiques de la catégorie I sont ceux qui sont considérés comme étant de la plus haute importance pour les humains : ils sont essentiels pour les infections humaines graves, puisqu’il y a peu ou pas de solutions de rechange offertes. On considère qu’il s’agit d’antibiotiques utilisés en « dernier recours » dans la médecine humaine. Les antibiotiques de catégorie IV, par contre, ne sont pas utilisés dans la médecine humaine.

Parce que les antibiotiques de catégorie I sont considérés comme étant les plus importants pour la santé humaine, l’industrie du poulet a pris des mesures pour réduire de façon importante leur utilisation. En date du 15 mai 2014, leur utilisation préventive n’est plus permise dans le secteur du poulet canadien. De plus, l’industrie du poulet a pris la décision d’éliminer l’utilisation préventive d’antibiotiques de Catégorie II d’ici la fin de 2018.

Qu’entendez-vous par l’utilisation préventive et thérapeutique d’agents antimicrobiens?

Les producteurs peuvent utiliser des antibiotiques dans la production du poulet afin de protéger la santé et le bien-être des oiseaux. Les antibiotiques sont donnés pour traiter les oiseaux lorsqu’ils sont malades ou des oiseaux dans leur troupeau le sont, c’est-à-dire une utilisation thérapeutique, et pour les empêcher de devenir malades avant tout, c’est-à-dire l’utilisation préventive

Les antibiotiques de Catégorie I sont-ils entièrement interdits?

La politique que nous avons mise en place aborde l’utilisation préventive d’antibiotiques de Catégorie I tels que Excenel® et Baytril®, et n’a aucune incidence sur l’utilisation thérapeutique de médicaments de Catégorie I pour le traitement de maladies.

Bien que l’utilisation d’antibiotiques de Catégorie I pour traiter les maladies soit rare, l’utilisation thérapeutique demeurera une option lorsque nécessaire et indiqué par un vétérinaire.

De quelle façon appliquez-vous la politique sur l’utilisation d’agents antimicrobiens?

L’élimination de l’utilisation préventive d’agents antimicrobiens de catégorie I est devenue un élément obligatoire du Programme d’assurance de la salubrité des aliments à la ferme Élevé par un producteur canadien des Producteus de poulet du Canada — qui est obligatoire et appliqué dans chacune des 10 provinces au moyen d’audits annuels et a obtenu une reconnaissance complète des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Une signature a également été ajoutée à la feuille d’information sur le troupeau (un document qui est envoyé au transformateur et à l’Agence canadienne d’inspection des aliments avec chaque troupeau) et sur les factures de couvoir pour indiquer que chaque troupeau n’a pas reçu d’antibiotiques de catégorie I à des fins de prévention. La même application a été imposée aux agents antimicrobiens de catégorie II lorsque leur utilisation préventive a été éliminée à la fin de 2018.

La supervision se fait par la surveillance de l’utilisation d’antibiotiques par l’industrie, ainsi que le maintien d’enquêtes du gouvernement grâce au Programme intégré canadien de surveillance de la résistance antimicrobienne (PICSRA) de l’Agence de Santé publique du Canada (ASPC).

Pourquoi utilisez-vous les antibiotiques?

Les antibiotiques jouent un rôle important dans la prestation d’un produit sécuritaire pour les consommateurs, ainsi que dans la santé et le bien-être de la volaille. Les antibiotiques aident à maintenir des oiseaux en santé, assurant une offre d’aliments salubres aux consommateurs et prévenant tout problème potentiel lié à la salubrité des aliments. Les Producteurs de poulet du Canada appuient l’utilisation responsable d’antibiotiques qui ont été approuvés par la Direction des médicaments vétérinaires de Santé Canada, dans le but d’assurer la salubrité des aliments, la santé des animaux et le bien-être des animaux. L’industrie canadienne du poulet s’est engagée à contrôler, à surveiller et à réduire l’utilisation d’antibiotiques afin de préserver des options de traitement efficaces.

Quelle est la position des Producteurs de poulet du Canada sur l’utilisation d’antibiotiques?

Nous appuyons uniquement l’utilisation la plus responsable d’antibiotiques, et nous gérons de façon proactive l’utilisation d’antibiotiques afin d’offrir aux consommateurs et au gouvernement une assurance continue. Les Producteurs de poulet du Canada comprennent que les consommateurs et d’autres ont des préoccupations concernant l’utilisation d’antibiotiques et la résistance à ces derniers, et nous prenons notre responsabilité très au sérieux. Les Producteurs de poulet du Canada ont :

  • mis en œuvre une stratégie à l’échelle du secteur pour contrôler, surveiller et réduire l’utilisation d’agents antimicrobiens dans la mesure du possible.
  • créé un groupe de travail avec des représentants de l’ensemble de l’industrie du poulet pour examiner des façons de réduire l’utilisation d’antibiotiques.
  • passé en revue les pratiques de gestion exemplaires pour définir l’utilisation d’antibiotiques et les tendances de résistance aux antibiotiques.
  • travaillé avec le gouvernement pour créer un programme de surveillance à la ferme pour le poulet, qui complétera les données actuelles des transformateurs et des détaillants.
  • initié une campagne de sensibilisation des producteurs et des intervenants de l’industrie concernant les enjeux de l’utilisation d’antibiotiques et de la résistance à ces derniers.
  • investi dans la recherche sur les solutions de rechange aux antibiotiques, en collaboration avec les intervenants de l’industrie, de l’ordre de plus de 2,2 millions de dollars qui ont obtenu des fonds de contrepartie pour atteindre plus de 10,8 millions de dollars.

Nous appuyons également l’Association canadienne des médecins vétérinaires, qui œuvre à élaborer des lignes directrices sur l’utilisation d’antibiotiques pour les vétérinaires de la volaille et le travail de réduction des pathogènes entrepris dans les usines de transformation à travers le pays. L’objectif consiste à démontrer que l’utilisation d’agents antimicrobiens se fait de façon responsable, appropriée et sécuritaire.

Les antibiotiques sont-ils utilisés pour promouvoir la croissance?

De nombreux antibiotiques ont été appelés « promoteurs de croissance » à tort. Cela met en évidence un des défis auxquels l’industrie du poulet est confrontée, la mauvaise information. Les antibiotiques réduisent la mortalité et la morbidité, et augmentent la santé de la microflore intestinale — ce qui aide les oiseaux à demeurer en santé et à continuer de croître. La quantité d’utilisation qui se situe aux niveaux de la promotion de la croissance est extrêmement faible, et l’industrie du poulet collabore avec le gouvernement pour entièrement éliminer les revendications de promotion de la croissance des antibiotiques d’importance médicale d’ici la fin de 2018. Il est également important de signaler que les « promoteurs de croissance » ne font pas référence aux hormones. L’utilisation d’hormones dans la production du poulet est illégale au Canada depuis les années 1960.

Pourquoi le Canada ne suit-il pas l’exemple de l’Union européenne (UE) et n’interdit-il pas les antibiotiques?

Certaines personnes ont mentionné l’exemple de l’Union européenne et nous ont demandé pourquoi le Canada n’a pas emboîté le pas. Il serait hâtif d’entièrement abandonner ces outils qui sont des éléments essentiels de protection de la santé et du bien-être des oiseaux, et qui sont utilisés de façon responsable, appropriée et sécuritaire. Soyons clairs : l’Union européenne n’a pas interdit l’utilisation d’antibiotiques dans leur ensemble. Dans le cadre d’une succession d’interdictions, l’Union européenne a interdit la majorité de tous les antibiotiques alimentaires utilisés pour l’élevage. Il ne s’agit pas d’une interdiction complète des antibiotiques, puisque les antibiotiques pour traiter les animaux malades peuvent encore être utilisés. Il est vrai que cette approche a réduit la quantité générale de médicaments utilisés, mais à présent ils ont retiré les médicaments qui étaient peu ou pas utilisés dans la médecine humaine.

Le côté négatif de l’histoire de l’UE est qu’en raison de l’interdiction, il y a eu une augmentation de l’utilisation d’antibiotiques qui sont plus importants pour la médecine humaine, notamment les fluoroquinolones et les macrolides. Le débat se poursuit à cet égard, et la réflexion des représentants gouvernementaux de divers penchants politiques consiste en ceci que puisque la santé publique représente l’objectif le plus important, augmenter l’utilisation d’antibiotiques d’importance humaine ne peut pas être le résultat souhaité. La majorité des antimicrobiens utilisés dans la production de la volaille ne sont pas utilisés dans la médecine humaine, et, dans la même veine, les antibiotiques les plus utilisés chez les humains ne sont pas ceux qui sont les plus utilisés dans la production de poulet à griller. Quoi qu’il en soit, l’industrie du poulet continue d’étudier l’utilisation d’antibiotiques avec un objectif proactif de réduction à l’échelle du secteur.

Que pensez-vous de ne pas utiliser d’antibiotiques à moins que les oiseaux soient malades?

Bien qu’une interdiction complète d’antibiotiques préventifs ne soit pas la réponse à l’heure actuelle, l’industrie du poulet a éliminé l’utilisation préventive des antibiotiques de catégorie I et II et a pour objectif d’éliminer l’utilisation préventive d’antibiotiques de catégorie III ».Même si la majorité des antibiotiques utilisés pour la production de poulet ne sont pas les mêmes antibiotiques qui sont utilisés pour les humains. L’expérience européenne a démontré que lorsque les antibiotiques préventifs sont interdits et les oiseaux deviennent malades, une dose plus élevée d’un antibiotique plus puissant est requise — il s’agit d’antibiotiques qui sont souvent plus importants pour la médecine humaine. C’est pourquoi les antibiotiques de Catégorie IV (p. ex. ionophores), pas utilisés dans la médecine humaine, continueront d’être utilisés de façon préventive. L’industrie du poulet continue d’étudier tous les aspects de l’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage pour veiller à ce que l’utilisation responsable, appropriée et sécuritaire d’antibiotiques puisse être maintenue pendant que des méthodes de réduction sont explorées à tous les niveaux de l’industrie, ainsi qu’avec les intervenants et les partenaires gouvernementaux. Il n’y a pas de solution simple et facile dans la discussion sur l’utilisation des antibiotiques et la résistance à ces derniers.

Comment répondez-vous aux préoccupations de médecins selon lesquelles les antibiotiques dans l’agriculture sont dangereux pour la santé humaine?

Nous prenons ces commentaires et opinions très au sérieux. Nous nous appuyons fortement sur l’industrie et les spécialistes externes pour nous guider. Nous pouvons également vous dire qu’il est très important pour les producteurs de réduire la résistance aux antibiotiques. Il y a donc un avantage important pour nous de travailler sur cette question. Il n’y a pas de solution simple et facile dans la discussion sur l’utilisation des antibiotiques et la résistance à ces derniers, et des questions demeurent sans réponse, mais l’industrie, ainsi que ses partenaires et le gouvernement, étudient cet enjeu complexe de tous les points de vue. À ce jour, l’industrie a dépensé 2,2 millions de dollars sur la recherche (avec des fonds de contrepartie amenant cette somme à 10,8 millions de dollars par l’entremise d’autres partenaires de financement) sur la réduction de l’utilisation d’antibiotiques et les remplacements d’antibiotiques, ainsi que sur la résistance aux agents antimicrobiens. Nous croyons fermement que l’utilisation d’agents antimicrobiens de façon responsable est la responsabilité de tous les individus qui les utilisent — tant au sein de la médecine humaine que de l’agriculture.

Que font les producteurs à ce sujet?

Cet enjeu est très important pour les producteurs de poulet. Ils veulent, eux aussi, préserver les options de traitement efficace pour leurs enfants et leur famille.

Les producteurs de poulet du Canada, et bien sûr l’ensemble de l’industrie du poulet, travaillent en étroite collaboration, et dépensent des millions de dollars sur la recherche afin de mieux comprendre le système immunitaire du poulet et étudier les solutions de rechange aux antibiotiques. Nous avons proactivement mis en œuvre une stratégie à l’échelle du secteur pour contrôler, surveiller et réduire l’utilisation d’agents antimicrobiens en travaillant de pair avec les partenaires de l’industrie et du gouvernement afin de protéger la santé et le bien-être de la volaille. La disponibilité continue d’agents antimicrobiens, et leur utilisation responsable subséquente, sont importantes pour la protection de la santé et du bien-être de la volaille.

La stratégie de l’industrie de la volaille comprend :

  1. la définition de l’utilisation d’agents antimicrobiens et l’analyse des tendances de résistance aux agents antimicrobiens;
  2. l’examen des pratiques exemplaires de gestion;
  3. l’assurance de mesures de contrôle efficaces visant l’utilisation d’agents antimicrobiens au Canada;
  4. la sensibilisation des intervenants sur les enjeux de l’utilisation d’agents antimicrobiens et de la résistance à ces derniers;
  5. la recherche sur les produits alternatifs et la détermination de leur disponibilité.

De plus, l’industrie du poulet a élaboré une stratégie sur l’utilisation d’agents antimicrobiens qui implique la réduction, la surveillance, la sensibilisation et la recherche, et a éliminé l’utilisation préventive d’antibiotiques de catégorie I et II.

À la ferme, depuis 1998, les producteurs de poulet ont mis en œuvre un Programme d’assurance de la salubrité des aliments à la ferme (PASAF) obligatoire pour normaliser les pratiques de production en matière de salubrité alimentaire, dans le cadre duquel toutes les fermes reçoivent des audits annuels. Une partie de ce programme comprend un formulaire de déclaration qui est envoyé avec chaque troupeau à la transformation. Les vétérinaires de l’Agence canadienne d’inspection des aliments vérifient ces rapports pour déterminer que les antibiotiques ont été utilisés conformément à leur étiquette ou avec une ordonnance vétérinaire, et que les antibiotiques sont utilisés à la dose appropriée pour l’application appropriée. Tout produit qui échoue cette enquête n’est pas autorisé sur le marché. De plus, dans le cadre de l’audit annuel du PASAF, les auditeurs passent en revue l’utilisation d’antibiotiques et s’assurent que les temps de retrait sont respectés. Il faut également se rappeler que la majorité de l’utilisation d’antibiotiques à la ferme est supervisée par un vétérinaire, soit à la provenderie ou par l’entremise du vétérinaire du producteur.

  • La « feuille d’information sur le troupeau » est un formulaire utilisé par les producteurs pour consigner des renseignements spécifiques concernant des choses telles que la provende, les antibiotiques, les médicaments ou les vaccins utilisés, le nombre d’oiseaux placés.
  • Une feuille préliminaire est envoyée au transformateur trois ou quatre jours avant le troupeau, et l’information complète sur le troupeau est requise sur la feuille d’information sur le troupeau avec l’expédition en soi.
  • S’il y a eu des violations graves (processus illégaux, temps de retrait non respectés, etc.), le vétérinaire de l’ACIA qui travaille à l’usine n’approuvera pas l’abattage de ces oiseaux, et le producteur ne sera pas payé.
  • Tout producteur en violation du Programme d’assurance de la salubrité des aliments à la ferme peut faire l’objet de pénalités sévères.

Les producteurs participent aussi de façon active au financement de la recherche examinant la résistance aux agents antimicrobiens et les solutions de rechange à l’utilisation d’antibiotiques, de l’ordre de plusieurs millions de dollars.

Les Producteurs de poulet du Canada collaborent avec le Programme intégré canadien de surveillance de la résistance antimicrobienne (PICSRA) de l’Agence de santé publique du Canada pour mener de la surveillance à la ferme pour assurer le suivi de la résistance aux antibiotiques et de leur utilisation.

Ce programme de surveillance, de pair avec un groupe de partage d’information collaboratif entre le gouvernement et l’industrie offrira une perspective plus approfondie sur l’utilisation d’antibiotiques et la résistance à ces derniers dans le secteur du poulet canadien. Ainsi, cela nous aidera à déterminer les politiques futures sur les antibiotiques.

L’Agence de santé publique du Canada, par l’entremise du PICSRA — qui est actif depuis 2002 — assure la  surveillance aux points de transformation et de vente au détail pour évaluer les tendances de résistance aux agents antimicrobiens. Cette surveillance à la ferme plus récente constitue un autre morceau du casse-tête et devient une partie du rapport plus général du PICSRA qui est utilisé par l’industrie et le gouvernement pour orienter les politiques en matière de santé publique.

Est-ce que cela signifie que les humains sont à risque?

Un récent ouvrage examiné par des pairs a constaté que « les preuves de risques pour la santé humaine directement attribuables aux antibiotiques agricoles varient de spéculatives à faibles [1]. » [traduction] Quoi qu’il en soit, le soin et la manipulation appropriés des aliments devraient toujours être assurés afin de veiller à ce que les bactéries et les maladies alimentaires soient tenues à l’écart. Lorsque le poulet est cuit de façon appropriée, toute bactérie, résistante ou autre, est tuée. Toutes les personnes impliquées dans la chaîne alimentaire, du producteur primaire au consommateur, ont un rôle à jouer pour s’assurer que notre nourriture est salubre. L’industrie alimentaire et les gouvernements collaborent pour offrir de la nourriture salubre aux consommateurs. Le rôle important, et parfois oublié, du consommateur est de maintenir la salubrité de cette nourriture en utilisant des pratiques de manipulation de nourriture sécuritaires à partir du point d’achat.

Les Producteurs de poulet du Canada, ainsi que d’autres partenaires du gouvernement et de l’industrie, ont ensemble fondé le Partenariat canadien pour la salubrité des aliments en 1997 pour créer un organisme unique, financé par tous les partenaires, pour aborder le besoin continu d’informer les consommateurs au sujet des pratiques sécuritaires de manipulation de nourriture. L’objectif consiste à réduire l’incidence de maladies alimentaires au Canada provenant de toutes les sources alimentaires, qu’il s’agisse de viande ou de légumes, afin de protéger les consommateurs canadiens. Le Partenariat utilise quatre messages clés pour sensibiliser les consommateurs et aider à créer des milieux plus salubres pour manger à la maison :

Nettoyez : Lavez les mains et les surfaces fréquemment

Séparez : Évitez la contamination croisée

Cuisez : Cuisez aux températures appropriées

Réfrigérez : Réfrigérez promptement

Pour plus d’information sur la façon dont vous pouvez préparer du poulet de façon salubre à la maison, cliquez ici.

Pour plus d’information sur le Partenariat, cliquez ici.1 Chang et al., 2014. Antibiotics in agriculture and the risk to human health: how worried should we be? Evolutionary Applications, 8(3) : 240-247.

Puis-je faire quelque chose à titre de consommateur?

Oui. En plus de toutes les mesures de contrôle en place permettant de veiller à ce que le poulet canadien soit salubre, les consommateurs peuvent être la dernière ligne de défense en adoptant les pratiques de manipulation et de cuisson appropriées. Les messages éprouvés concernant la manipulation et la cuisson salubres — nettoyez, séparez, cuisez et réfrigérez — sont bien fondés et applicables à cette situation. Le soin et la manipulation appropriés des aliments devraient toujours être assurés afin de veiller à ce que les bactéries et les maladies alimentaires soient tenues à l’écart. Lorsque le poulet est cuit de façon appropriée, toute bactérie, résistante ou autre, est tuée. Toutes les personnes impliquées dans la chaîne alimentaire, du producteur primaire au consommateur, a un rôle à jouer pour s’assurer que notre nourriture est salubre. L’industrie alimentaire et les gouvernements collaborent pour offrir de la nourriture salubre aux consommateurs. Le rôle important, et parfois oublié, du consommateur est de maintenir la salubrité de cette nourriture en utilisant des pratiques de manipulation de nourriture sécuritaires à partir du point d’achat.

Le Partenariat utilise quatre messages clés pour sensibiliser les consommateurs et aider à créer des milieux plus salubres pour manger à la maison :

Nettoyez : Lavez les mains et les surfaces fréquemment

Séparez : Évitez la contamination croisée

Cuisez : Cuisez aux températures appropriées

Réfrigérez : Réfrigérez promptement

Est-ce que les consommateurs se trouvent en fait à manger des antibiotiques dans le poulet?

Non — les consommateurs devraient être sûrs que le poulet est libre de résidus d’antibiotiques. C’est parce qu’un certain temps doit s’écouler entre le moment auquel l’animal est traité la dernière fois et celui auquel il est transformé. Cela est connu comme une période de retrait, et permet de veiller à ce que le médicament ait été métabolisé par le corps, et à ce qu’aucun résidu ne demeure dans la viande. Cela est surveillé par l’Agence canadienne d’inspection des aliments, et plus de 99,8 % des échantillons de poulet prélevés en 2012/2013 ne contenaient aucun résidu. Soyez assuré que vous ne mangez pas d’antibiotiques dans votre poulet.

Les règlements fédéraux (Manuel des méthodes de l’hygiène des viandes de l’ACIA, chapitre 19, section 3.4.2) exigent que les producteurs de poulet déclarent les antibiotiques qui ont été utilisés pour chaque troupeau avant la transformation des oiseaux. Les vétérinaires de l’ACIA vérifient ces rapports pour déterminer que les antibiotiques ont été utilisés conformément à leur étiquette ou avec une ordonnance vétérinaire, et que les antibiotiques sont utilisés à la dose appropriée pour l’application appropriée. Tout produit qui échoue cette enquête n’est pas autorisé sur le marché. De plus, dans le cadre de l’audit annuel de salubrité des aliments à la ferme, les auditeurs passent en revue l’utilisation d’antibiotiques et s’assurent que les temps de retrait sont respectés.

Quelles sortes de programmes avez-vous pour assurer la salubrité des aliments à la ferme?

Les Canadiens sont bien servis par le Programme d’assurance de la salubrité des aliments à la ferme des Producteurs de poulet du Canada. Nous avons créé un programme vérifiable qui s’appelle e Programme d’assurance de la salubrité des aliments à la ferme Élevé par un producteur canadien  qui combine les bonnes pratiques de production et les principes reconnus à l’échelle internationale pour l’élevage du poulet pour la viande au Canada. Les producteurs de poulet au Canada sont audités sur une base annuelle dans le cadre de ce programme.

Dans ce programme, l’utilisation d’antibiotiques est déclarée avec chaque troupeau envoyé à la transformation, et cela est examiné par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. De plus, dans le cadre de l’audit annuel du programme, les auditeurs auditent l’utilisation d’antibiotiques et s’assurent que les temps de retrait sont respectés. Le Programme d’assurance de la salubrité des aliments à la ferme Élevé par un producteur canadien est un programme crédible qui a obtenu une reconnaissance technique des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en 2013. La surveillance de la résistance et de l’utilisation à la ferme est coordonnée par le PICSRA — le Programme intégré canadien de surveillance de la résistance antimicrobienne de l’Agence de santé publique du Canada — et les Producteurs de poulet du Canada ont participé activement à ce programme.

Avez-vous des vidéos qui décrivent le Programme d’assurance de la salubrité des aliments à la ferme?