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Nos producteurs

Andy Larner

Terre-Neuve-et-Labrador

L’agriculture n’a jamais été facile à Terre-Neuve-et-Labrador. Le site Web de Patrimoine Terre-Neuve-et-Labrador l’exprime le mieux : « Le climat et le sol de Terre-Neuve-et-Labrador n’ont pas favorisé l’agriculture. » Pour toute personne qui l’a visitée, il semble parfois qu’il y a plus de « roches » que de « terres » à Terre-Neuve; c’est d’ailleurs pourquoi la plupart des gens l’appellent « the Rock », le rocher.

Le rocher est le foyer de l’industrie avicole provinciale la plus modeste du Canada, mais elle est extrêmement bien intégrée et très dynamique. Pratiquement autosuffisante, la province a graduellement augmenté ses installations de production et de transformation, et a commencé à chercher des clients à l’extérieur de la province.

Andy Larner et sa femme Marilyn ont élevé deux enfants, Mitchel et Amanda, qui sont maintenant dans la vingtaine, sur leur ferme avicole et espèrent être encore leur propre patron pour de longues années.

« La gestion de l’offre nous a donné la sécurité qu’il faut pour créer et maintenir une industrie viable, a dit Andy. Il y a également beaucoup d’occasions de croissance. Tant que l’industrie canadienne grandira, nous continuerons de grandir avec elle. »

La ferme de seconde génération des Larner a pris de l’essor au rythme de l’industrie.

« Mon père a monté son entreprise dans les années 1960. Nous avons commencé avec des pondeuses, puis nous sommes passés aux poulets à griller au début des années 1970. J’ai pris la relève à la ferme au milieu des années 1980. »

« Nous avons du travail à faire pour les consommateurs. »

La ferme des Larner est à Whitbourne, environ 80 km à l’ouest de St. John’s. Ils vivent tout près du couvoir qui leur fournit leurs poussins, ce qu’ils trouvent avantageux.

« Nous les obtenons [les poussins] quelques heures après qu’ils sont éclos, déclare Andy. De plus, le fait d’être aussi proches de l’usine [de transformation] aide, puisque nous ne sommes qu’à une heure de route et que le transport est facile. »

Andy est très engagé politiquement dans l’industrie agricole provinciale. Il est directeur de l’office provincial de poulet et fait aussi partie de la Newfoundland Federation of Agriculture et de l’Agri-Adapt Council Inc. Ses activités lui offrent d’autres occasions de promouvoir le poulet et l’agriculture.

« Nous avions des journées du poussin au cours desquelles nous en apportions à l’école. Il y a une école publique tout près de chez moi, mais nous avons arrêté pour des raisons de biosécurité. On amenait également des gens à la ferme, mais nous avons dû arrêter cela aussi. C’est malheureux parce que de plus en plus de gens veulent savoir d’où viennent leurs aliments, déplore Andy. À Terre-Neuve, Downhome Magazine, avec le soutien de la Federation of Agriculture, a trouvé l’idée d’une « diète de 50 milles » comme moyen de promouvoir les produits locaux auprès des consommateurs. On peut trouver la plupart des produits dans un rayon de 50 milles de St. John’s. »

« La gestion de l’offre nous a donné la sécurité qu’il faut
pour créer et maintenir une industrie viable. »

« Pas question de s’arrêter, dit Andy. Nous avons du travail à faire pour les consommateurs. Les consommateurs doivent pouvoir se fier à nos produits et nous voulons nous assurer de cela. »